Les attentes étaient élevées, avouons-le. Les États-Unis sont généralement très forts et encore une fois, ont mis le paquet ! Ce qui vient certes mêler les juges encore plus... Une synchronisation solide, de très belles pièces pyrotechniques variées, colorées, des effets surprenants auxquels la foule réagissait spontanément, un bon mariage pyro/musique, et quelle finale ! Comment ne pas apprécier ? Je déplore cependant quelques failles dans la conception technique et une narration trop longue. Narration à toute fin inutile, puisque les milliers de spectateurs de la Ronde se sont vus remettre, à leur arrivée, un dépliant énonçant clairement le thème.
Mais ça manquait de crème fouettée...
Il est difficile de dire du mal de cette performance, mais je suis une fille de passion, d’émotions. Pour un spectacle pyrotechnique qui devait nous faire vivre l’amooour… je ne sais pas… je n’ai pas été aussi emportée que je ne l’aurais cru (ou que je l’aurais voulu ?). Cette trame sonore n’a pas totalement opéré sur moi. J’aurais aimé plus de tableaux de la trempe de celui se mariant à la puissante voix de Whitney Houston. Plus de tableaux aussi enlevants que Grease ou It had to be you. J’accorde une grande importance à l’appréciation générale. Sûrement une déformation professionnelle de mon expérience de jurée en 2006, alors que ce critère représentait 25% de la note accordée.
Toujours est-il que bien que le feu ait été techniquement réussi, ce manque au niveau de l’émotion place les États-Unis hors de mon podium. C’est ce qui risque souvent d’arriver avec les feux trop techniques dans mon cas. Tout comme l’Allemagne en 2007… qui a finalement remporté l’argent. Vous voyez ? Ce n’est que mon opinion...
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