20 juillet 2019

We choose to go to the moon


Dans le coin nord-ouest, croyant fermement à ses chances de remporter un 2e Jupiter à sa 4e présence en compétition, la firme BEM Feux d’artifice du Canadaaaaaaa ! 🇨🇦 Ding ! Ding ! Ding !

Marc Masson est aujourd’hui designer dans la compagnie fondée par son père. Tout jeune, il rêvait toutefois de devenir astronaute. La vie - et surtout la tragédie de Challenger - en a décidé autrement, mais l’exploration spatiale est toujours restée un sujet de fascination pour lui.  

Dès l’été dernier, l’idée d’un spectacle sur les 50 ans du premier pas sur la Lune est née dans sa tête.  ‘C’est un événement historique, d’amplitude planétaire. Je cherchais une histoire universelle à conter, une histoire positive. [Le premier pas sur la lune], c’est... le meilleur de l’humanité !’.  Il a convaincu son frère Paul et leur oncle Gilles, et ensemble, ils ont crée le spectacle 'On a marché sur la Lune'. 

Le choix des musiques aurait pu être très facile.  Marc s’explique : ‘On aurait pu prendre Fly me to the moon de Sinatra ou I’ll shot the Moon de Tom Waits ou même les BB, Indochine... les références à la lune sont nombreuses, mais ce n’était pas ça le but. Le but était d’aller chercher l’esprit des années 60, caractérisé par un réel optimisme, un désir d’exploration, une grande ambition; ce qu’on retrouve dans la musique pop rock de ces années-là. L’ouverture, ‘I can’t get no satisfaction’, donne l’état d’esprit de cette génération qui voulait toujours plus, ne sachant trop quoi. Et arrive John F. Kennedy avec un réponse à ça : On va le faire.  Et très prochainement !’.  En effet, La bande-son comprendra certains extraits historiques que tous ont entendus à un moment ou à un autre. Jeunes et moins jeunes. De ce célèbre discours de Kennedy ‘We choose to go to the Moon’ aux ingénieurs à Houston dirigeant l’alunissage, l’histoire nous sera racontée. 

Toutes les chansons s’inscrivent dans cet esprit hippie des années 60, dans cet optique d’optimisme (Wild Dream), d’exploration (Jefferson Airplane, The Doors, The Kinks, The Beatles), de pacifisme (California Dreamin’, Spirit in the sky). ‘Car en dépit de l’objectif militaire, ou de concurrence avec l’URSS, c’était quelque chose qui se voulait pour l’humanité entière, pour la paix en général.’ précise Marc Masson.  ‘Evidemment, David Bowie était un must... et on termine avec Revolution, car c’est ce qui s’est passé cette journée-là; non pas une révolution politique ni une révolution sociale, mais plutôt une révolution scientifique, philosophique.’

Il n’y aura pas de pontons sur le lac ou d’artifices sur le toit de la salle de contrôle. ‘On s’est concentré sur nos forces. On n’a pas d’innovations comme telles. Ça ne sera pas des choses que les gens n’ont jamais vues.  Mais on aura un beau feu d’artifice, dans une histoire qui va, je l’espère, les toucher, à laquelle ils pourront s’identifier; la musique est cool, il n’y a pas tant de temps mort, California dreaming est plus lente mais avec les produiits, ça sera très beau.  On ne réinvente pas la roue, on veut faire le meilleur spectacle pour les gens, si possible avec des frissons, sans risquer de se casser la gueule.  C’est pour ça qu’on met l’emphase sur le concept. Ce n’est pas que des bombes sur de la musique, il y a une émotion qu’on veut aller chercher.‘  Histoire et émotion, j’aime ça. 

Le spectacle de BEM comprend environ 80 bombes de gros calibre, beaucoup de chinois, un peu d’Igual, de Panzera et de Luso, ainsi que des produits non-autorisés au Canada, mais homologués spécialement pour La Ronde.

Je n’étais évidemment pas de ces 600 000 000 de personnes qui étaient à l’écoute le 20 juillet 1969, mais si BEM réussi leur objectif, je devrais m’en approcher... Pendant tout le feu, vous pouvez vous imaginer Neil et Buzz s’apprêtant à ouvrir l’écoutille. C’était pile poil il y a 50 ans. 
https://drive.google.com/uc?export=view&id=1ggYf85HkI9aqgHrb8wY94i1yd3ZDihWY

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