J'ai pour ma part eu une belle surprise hier en assistant à la 3e prestation pyrotechnique de l'année. Surtout en sachant que la firme n'a pu trouver de transporteur maritime pour leurs pièces les plus dangereuses en provenance de Chine. Imaginez le stress d'avoir à composer avec des pièces pyrotechniques (fournies par la firme canadienne Ampleman) que vous n'avez jamais vues, si ce n'est que sur papier, et de n'avoir qu'une vague idée de par le nom de la pièce et ses spécifications. (Un drôle d'art la pyrotechnie, n'est-ce pas ?). Les artificiers étaient d'ailleurs très contents du résultat, mentionnant que la plupart des pièces étaient très près des leurs. Mais il s'agit là d'une information que les jurés ignorent et qui ne peut donc pas être considérée dans la grille d'évaluation. Les pas-loin-de-4000 pièces qui ont été tirées hier étaient d'une très haute qualité et d'une variété plus qu'appréciable. Les chandelles (vous savez ces tubes qui projettent des étoiles à intervalle régulier tel un semi-automatique...) avaient une réelle puissance et étaient très rafraîchissantes à voir de par leur originalité. C'est sans parler de la multitude de couleurs utilisées pendant tout le spectacle ! Il est par contre dommage que certaines pièces n'aient clairement pas fonctionné. C'est d'ailleurs le seul point comparable avec leur prestation de 1994.
De la peinture aux artifices...
En 2003, Soo-Won Uhm, une dame ayant étudié la peinture orientale, s'est jointe à la firme en tant que conceptrice, et vous savez quoi ? Ca fonctionne drôlement ! Nous avons été témoins hier soir d'une prestation pourvue d'un très grand sens artistique. Il est toujours très réconfortant de voir que l'effort a été déployé pour épater la galerie. Nous aimons reconnaître le travail, et les sud-coréens peuvent être fiers d'y avoir consacré autant de temps depuis janvier.
Dansons !
'M'accorderiez-vous cette danse ?' demandait la firme sud-coréenne au public montréalais hier soir, et elle peut être fière de l'accueil reçu. Spontanément, les gens ont applaudi plusieurs tableaux et c'est généralement un très bon indicateur du succès/insuccès du spectacle. Le rythme, inexistant en 1994, a vraiment été soutenu cette fois, et ce, sur une trame sonore qui semblait, au premier abord, très disparate, mais qui s'est finalement bien enchaînée. À en voir l'enthousiasme qui régnait sur le site hier, je ne suis pas la seule à avoir apprécié ma soirée.
Noooon... vous ne pouvez pas me demander ça aussi tôt... Si la compétition se terminait ce soir, définitivement l'or pour la Corée mais nous n'en sommes qu'au 3e feu... Laissons-nous encore un peu de temps voulez-vous ?
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