C'est un concepteur autrichien fatigué que j'ai rencontré hier après le feu de la firme Pyrovision Gmbh. En effet, il n'est pas facile de préparer un spectacle pyromusical soutenu pendant 30 minutes du calibre de la compétition montréalaise; surtout quand on participe un mois plus tôt à une compétition d'envergure en Europe. Si l'Autriche a remporté les honneurs à Chantilly en juin dernier, c'est sans espoir de distinction qu'elle repartira de Montréal.
Malheur !
Christian Czech m'a affirmé que dès les premiers artifices, son équipe a été forcé de constater un décalage de 3 secondes sur la trame sonore. C'en était fait pour la synchronisation. Bien qu'il juge que le spectacle aurait été grandement différent si la synchro avait été respectée, je doute tout de même que ça ait été un spectacle de taille pour Montréal. Les tableaux se répétaient, et les lenteurs se faisaient sentir. Les spectacteurs des rues Notre-Dame ou de la rive-sud doivent avoir trouvé le temps long alors que sur le lac, les nombreuses structures s'illuminaient une... à... une... et étaient à peine soutenues d'artifices en hauteur. On pourrait se demander si d'autres problèmes techniques étaient à l'origine de ces 'trous', mais non; c'était conçu ainsi. La firme a volontairement utilisé un arsenal pyrotechnique plus restreint, et a misé sur les émotions. Mais avec une synchro défaillante et des pièces répétitives, les émotions passent moins bien, avouons-le.
Il n'en demeure pas moins que certains tableaux furent très intenses et remplis de bon sens. Un beau thème qu'était 'L'enfer dans le ciel', mais pas assez soutenu pour les 30 minutes réglementaires. Il n'y a pas de doute que la firme autrichienne est sortie grandie de cette expérience tout comme chaque firme qui se présente ici pour la 1ère fois, et qu'ils auront une meilleure connaissance de Montréal à leur prochaine visite.
Malheur !
Christian Czech m'a affirmé que dès les premiers artifices, son équipe a été forcé de constater un décalage de 3 secondes sur la trame sonore. C'en était fait pour la synchronisation. Bien qu'il juge que le spectacle aurait été grandement différent si la synchro avait été respectée, je doute tout de même que ça ait été un spectacle de taille pour Montréal. Les tableaux se répétaient, et les lenteurs se faisaient sentir. Les spectacteurs des rues Notre-Dame ou de la rive-sud doivent avoir trouvé le temps long alors que sur le lac, les nombreuses structures s'illuminaient une... à... une... et étaient à peine soutenues d'artifices en hauteur. On pourrait se demander si d'autres problèmes techniques étaient à l'origine de ces 'trous', mais non; c'était conçu ainsi. La firme a volontairement utilisé un arsenal pyrotechnique plus restreint, et a misé sur les émotions. Mais avec une synchro défaillante et des pièces répétitives, les émotions passent moins bien, avouons-le.
Il n'en demeure pas moins que certains tableaux furent très intenses et remplis de bon sens. Un beau thème qu'était 'L'enfer dans le ciel', mais pas assez soutenu pour les 30 minutes réglementaires. Il n'y a pas de doute que la firme autrichienne est sortie grandie de cette expérience tout comme chaque firme qui se présente ici pour la 1ère fois, et qu'ils auront une meilleure connaissance de Montréal à leur prochaine visite.
N'oubliez pas le concours !
Vous avez jusqu'à jeudi minuit pour vous inscrire afin de mettre la main sur une paire de billets VIP (incluant l'accès aux manèges) pour le feu de la Chine, le 2 août prochain. Remplissez le formulaire au haut de cette page ! Bonne chance !
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