C’est ironiquement sur les mêmes premières
notes que le dernier feu en compétition 2012 que le premier feu 2013 s’est fait
entendre samedi soir. Comme si le temps s’était
arrêté pendant 10 mois… Et pourtant !!!
Une entrée décente pour FireworX by Ian Riedel qui,
je vous le rappelle, faisait ses débuts au prestigieux concours de Montréal. J’aurais aimé que la firme australienne utilise
mieux l’espace comme savent si bien le faire leurs compatriotes d’Howard &
Sons. Peu d’artifice sur le lac, les
produits étant généralement utilisés qu’à un seul niveau à la fois et des
angles qui auraient pu être plus larges. De belles bombes toutefois, mais répétitives. Donnons-leur une chance, il s’agissait pour
eux du spectacle le plus complexe pour un seul site de tir à ce jour. Somme toute, un feu divertissant, aussi simple
qu’on nous l’avait annoncé; Keep it
Simple leur avait-on conseillé. C’était
prudent et de ce côté, ils ont bien fait et ainsi éviter la guigne de la
complexité. Déjà qu’on a dû faire avec
la pluie samedi !
Au-delà de toutes ces petites critiques, c’est
surtout l’absence d’un thème réel qui joue en leur défaveur dans mon cœur. Musique de films, j’en conviens, mais la
plupart difficilement identifiable pour le commun des mortels. À l’inverse d’un certain feu de 2008, où les
musiques évoquaient instantanément les films en question et où les artifices
rappelaient ces dits films. Il aurait
fallu réinventer le genre si on voulait exploiter le cinéma. Toutefois, une trame sonore mixée à merveille
(yé !) et avouons-le, le choix des pièces pyrotechniques se mariait vraiment
bien avec le tempo. À ce niveau,
chapeau. Belle synchro aussi. Une finale festive à souhait, sur un French Cancan
qui m’est resté en tête un bon moment après le feu.
Voilà, la glace est brisée ! Vendredi prochain, Merlin Fireworks de l’Angleterre
que je rencontrerai mercredi soir pour vous ! À suivre…
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