GAGNANTS 2011 !!!

Mention spéciale - environnement : Répubique Tchèque
Mention spéciale - bande sonore : Australie
Prix du public : Italie

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JUPITER DE BRONZE : Australie - Howard & Sons
JUPITER D'ARGENT : France - Lacroix-Ruggieri
JUPITER D'OR : Italie - Pirotecnica Morsani SRL
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Je regrette aujourd’hui d’être si passionnée. Je suis une femme d’émotions qui parfois les garde bien cachées, mais qui souvent les laisse prendre toute la place. C’est ce qui est arrivé samedi soir dernier à l’annonce des gagnants.

Mais juste avant de vous mettre mon cœur sur la table, je tiens à remercier chacun des participants. Même si votre présence ici ne s’est pas soldée par un prix à la ligne d’arrivée, merci pour vos efforts, votre passion. Panda Fireworks de la Chine, Pyro 2000 de l’Angleterre, Zambelli Fireworks des États-Unis et BEM du Canada : pour l’excellent divertissement que vous nous avez offert, merci.

Quant aux prix ‘secondaires’, félicitons la République Tchèque pour son prix concernant l’apport environnemental, que je ne peux commenter ne connaissant pas tous les renseignements et les exigences liés à ce prix… Bravo aussi à l’Australie pour sa mention spéciale visant à récompenser la meilleure trame sonore de la saison. Une grande audace de jouer en direct et d’en arriver à cette excellente exécution. Et Bravo à l’Italie pour le prix du public décerné par les quelques centaines d’électeurs sur le web.

Là où mon fun s’est arrêté, c’est à 21h42 alors qu’ont résonné les mots : ‘Le Jupiter de bronze va à Howard & S…’ je n’ai pas entendu le reste. J’étais dans une brume totale. J’étais déçue. l'Australie a été un grand coup de coeur cette année pour moi. J'aurais pu accepter l’argent, mais le bronze… D’autant plus déçue que j’ai dû moi-même leur annoncer puisqu’avec 30 heures d’avion à faire, ils n’étaient évidemment pas sur place, mais attendaient impatiemment au bout de leur clavier. Moi, Mylène, qui leur donnait l’or, devant leur texter ‘Bronze guys, i’m so sorry’. Il semble que ce soit le didgeridoo qui ait relégué l'Australie au 3e rang. Contradictoire un tantinet, la direction leur ayant décerné le prix de la bande sonore… Peut-être un feu tellement impressionnant techniquement que le jury a oublié de le vivre ? La réaction d’Howard and Sons m’apaise un peu toutefois. Ce que je reprochais à la France l’an dernier, c'est-à-dire de ne pas apprécier ce prix, n’arrivera pas avec la firme d’en-dessous. Ils sont bien heureux de s’être classés à Montréal, et après tout, peuvent se vanter d’être parmi les trois meilleurs au monde !

Quant au feu de clôture qui a succédé à l’annonce des gagnants, eh bien j’étais encore sous le choc. Trop occupée à vivre ma déception, j’ai pris le quart des photos que je prends habituellement, et je n’ai pu vivre ce feu à plein. Ce que j’en ai vu toutefois était bon et entraînant, merci Paul Csukassy, Panzera SAS et tous ceux qui ont travaillé de près ou de loin à ce dernier 30 minutes pyromusical de 2011.

Et pour le reste de la soirée, je ne peux vraiment commenter, trop occupée à essayer de retrouver cet état d’euphorie qui m’habitait au départ de la soirée. De ce fait, j’en ai complètement oublié de faire ce que je j’aurais dû faire : parler aux gens.

-Parler aux Français, les féliciter pour leur originalité, pour l’immensément belle soirée qu’ils nous ont fait vivre le 27 juillet dernier, pour le travail, l’effort investi à transformer le feu d’artifice en visite guidée pyrotechnique.
-Parler à la direction de l’événement, les remercier de leur fougue, leur audace, leur travail.
-Parler à tous ceux que je côtoie durant la saison, les remercier et leur dire à l’an prochain en bonne et due forme.

Non, je n’ai parlé à personne. Off le PR.

Par chance, la soirée aura mis sur ma route, Maruska et Telesforo de l’Italie que j’ai pu féliciter pour l’intense Anges et Démons qu’ils ont réalisé. J’ai même eu la chance d’expliquer pourquoi sur ce blog-ci je leur ai accordé le bronze. Rien de personnel, ils étaient dignes de l’Or.

Ainsi, compagnies à venir participant à l’International des Feux Loto-Québec, tenez-vous le pour dit : Je ne réfléchis pas comme le jury. Vos attentes seront peut-être ainsi différentes. Conseil que je devrais moi-même mettre en pratique avant la cérémonie de 2012. J’essaierai de m’en rappeler. Toutes mes excuses Australie.

Bon, j’hiberne jusqu’à l’an prochain. En espérant que vous avez apprécié ces 5 semaines qui ont fait de juillet une présence-éclair dans ma vie, mais une tornade dans mon appartement...

Les prix maintenant

Compétition terminée, c’est ce soir qu’on tire le rideau sur la 27e édition de l’International des Feux Loto-Québec. Mais tout juste avant de sombrer dans la dépression post-pyrotechnique - mentale et physique - spéculons un peu.

À qui ?
Je n’entrevois pas de grosses surprises pour l’À qui?. Je dis Pirotecnica Morsani de l’Italie, Howard and Sons de l’Australie et Lacroix-Ruggieri de la France. Ces trois firmes sont, à mes yeux, celles qui ont fait preuve du plus grand savoir-faire pyromusical cette saison. Trois spectacles frôlant la perfection quant aux cinq critères de la grille d’évaluation. Trois spectacles dignes de l’Or, mais qui doivent être départagés.

Quel Jupiter pour les À qui ?
Aaah… Telle est la question. Je ne me torture pas à l’exercice des dixièmes, je juge donc at large. Parce que les trois bandes sonores étaient toutes en symbiose avec leur thème, parce que les produits ont tous été judicieusement choisis, et parce que les synchros ont, toutes trois, été réussies, c’est sur la conception que je fais mon choix. C’est tout simplement à cause du déséquilibre dans l’exécution rythmique d'Anges et Démons que j’attribue mon Jupiter de bronze aux Italiens. Pour le petit manque de constance des Maudits Français!, je donne le Jupiter d’argent à Lacroix-Ruggieri. Et finalement, vous l’avez deviné, grâce aux rythmes et aux Couleurs de Kakadu, c’est Howard and Sons qui remporte mon Jupiter d’or. Je ne trouve à redire sur ce spectacle des Australiens. J’aurais ajouté un élément au développement du thème, mais je ne les pénalise pas de ne pas l’avoir fait. Bravo à mon top trois !!! Clap, clap, clap.

Et officiellement ?
Mon petit doigt me dit que le jury accordera peut-être l’Or à la France, l’Argent à l’Australie et le Bronze à l’Italie. Ou peut-être même Italie, 2, et Australie, 3 ? Ou Italie, 1 ? Toutes ces options sont possible. Mais puisque cycliquement, il arrive que ma réalité soit totalement à côté du choix du jury, une surprise inattendue peut toujours survenir ! Fébrilité de dernière journée, à 22hrs nous serons fixés. Ou la laaaa…

Et puis… le party !
Après 2 ans d’absence, retour à un format de clôture de 30 minutes. Yé ! Retour aussi de Panzera SAS. Re-yé ! Encore une fois sur une trame sonore de Paul Csukassy, directeur technique de l’International des Feux Loto-Québec et grand maître de l’équipe locale de quinze artificiers. Re-re-yé ! L’artiste cette fois qui est ‘hommagé’ par la finale des Étoiles ? Les Beatles ! On nous réserve des surprises, mais lesquelles ? Soyez-y, ce sera la fête. Alors, Let it be !

Bon, journée fefille devant moi : cheveux, maquillage, robe et manucure !
Quoi ? C’est un gala, non ?

Divertissants Français !

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C’est tout un tour de force qu’ont réussi les derniers compétiteurs en liste mercredi soir dernier à l’International des Feux Loto-Québec. Prendre le spectateur par les épaules - du moins le québécois et le français - et l’amener loin loin de son gradin. Courte mise en scène d’un voyageur qui se retrouve catapulté à Paris et voilà que nous étions tous dans ce taxi. Une bande sonore aussi variée que bizarrement bien agencée, comportait non pas des narrations, mais plutôt une visite guidée, voire un dialogue avec le voyageur. Le tout avec humour, notre corde sensible, se caricaturant soi-même ! Thème A-1. Excellents artifices, excellente synchro, serait-ce l’Or pour Lacroix-Ruggieri ? Woops, je parle de prix. Ça viendra plus tard…

Premier bémol : on aurait voulu écourter certains arrêts touristiques, la conception s’étirant par moment. Deuxième bémol : les problèmes techniques de gauche. De précieux points en moins, serait-ce l'Argent pour Lacroix-Ruggieri ? Woops, je parle encore de prix. Ça viendra plus tard…

Bref, bravo à la firme française et saluons du coup leurs partenaires, les acteurs et artificiers du Puy du Fou. Chacun aura eu son mot à dire quant à l'élaboration de la prestation pyromusicale et c’est ce travail d’équipe qui aura fait de ‘Maudits Français!’ un spectacle original et divertissant.

Bon les prix.

Ça viendra plus tard…

Maudits Français !

Drôle de titre direz-vous, mais ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les français eux-mêmes puisqu'il s'agit là du thème de leur feu d'artifice qui sera tiré ce soir à la Ronde. Un titre inspiré d'une chanson de Lynda Lemay dont vous trouverez le texte intégral (et vraiment drôle !) à la suite de cet article. Cette chanson pourra d'ailleurs être entendue tout juste avant la prestation question de préparer le terrain à ce voyage d'un québécois à Paris que nous présente la Société Lacroix-Ruggieri.

Ce québécois, vêtu d'un habit lumineux, sera littéralement télétransporté dans la Ville Lumière en tout début de spectacle pour en revenir à la toute fin. (En passant, ayez votre cellulaire en main, il paraît qu'il vous sera peut-être utile à ce moment) Un québécois qui en verra de toutes les couleurs à commencer par le taxi dans lequel il prendra place à son arrivée à Paris, taxi conduit en fou comme seul les parisiens savent le faire. Impossible de s'arrêter dans cette ville sans penser à la Tour Eiffel, au musée du Louvres, au Moulin Rouge... et à toute cette histoire aussi, de Versailles, du Roi Soleil, de la révolution... Une immersion totale attend les spectateurs de la Ronde qui verront aussi le voyageur tomber en amour avec ces grands charmeurs que sont les Français !

Une trame sonore tout aussi rigolote que le thème semble l’être qui réunit 22 extraits musicaux. De Piaf à David Guetta en passant par le très populaire Stromae et… le thème des Simpsons ! Et lorsque je demande au directeur de la Société Lacroix-Ruggieri, Jean-Pierre Costes. pour quel segment particulier du spectacle trépigne-t-il, il me répond sans hésiter “la finale”. Soyez-y donc vous aussi !!!

En ce qui concerne la compagnie elle-même, soyez sans craintes quant à leur habileté à présenter un spectacle de qualité. Au départ, deux compagnies distinctes fondées en 1739 (!) et 1848 (!), c'est à la fin des années '90 que Ruggieri s'unit à la Société Étienne-Lacroix pour fonder la Société Lacroix-Ruggieri. Passés maîtres dans l'art des spectacles pyromusicaux - dont ils disent avoir été les précurseurs - ils cumulent le plus grand nombre de présence à l'International des Feux Loto-Québec. 5 jupiters à leur actif, dont le tout premier Jupiter d'Or remis en 1985, ils sont passés tout près de remporter le grand Jupiter Platine remis lors de la 20e édition en 2004. Aucun doute, j'ai hâte à 22 heures !

Entre-temps, voici la chanson qui aura inspiré ce feu d’artifice qui risque bien de rafler un Jupiter… je spécule un peu ;)

Y parlent avec des mots précis
Puis y prononcent toutes leurs syllabes
À tout bout d'champ, y s'donnent des bis
Y passent leurs grandes journées à table

Y ont des menus qu'on comprend pas
Y boivent du vin comme si c'était d'l'eau
Y mangent du pain pis du foie gras
En trouvant l'moyen d'pas être gros

Y font des manifs aux quart d'heure
À tous les maudits coins d'rue
Tous les taxis ont des chauffeurs
Qui roulent en fous, qui collent au cul

Et quand y parlent de venir chez nous
C'est pour l'hiver ou les indiens
Les longues promenades en Ski-doo
Ou encore en traîneau à chiens

Ils ont des tasses minuscules
Et des immenses cendriers
Y font du vrai café d'adulte
Ils avalent ça en deux gorgées

On trouve leurs gros bergers allemands
Et leurs petits caniches chéris
Sur les planchers des restaurants
Des épiceries, des pharmacies

Y disent qu'y dînent quand y soupent
Et y est deux heures quand y déjeunent
Au petit matin, ça sent l'yaourt
Y connaissent pas les oeufs-bacon

En fin d'soirée, c'est plus chouroute
Magret d'canard ou escargots
Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte
À leur putain de tête de veau

Un bout d'paupière, un bout d'gencive
Un bout d'oreille, un bout d'museau
Pour des papilles gustatives
De québécois, c'est un peu trop

Puis, y nous prennent pour un martien
Quand on commande un verre de lait
Ou quand on demande : La salle de bain
Est à quelle place, S.V.P ?

Et quand ils arrivent chez nous
Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Se mettent à chercher des igloos
Finissent dans une cabane à sucre
Y tombent en amour sur le coup
Avec nos forêts et nos lacs
Et y s'mettent à parler comme nous
Apprennent à dire : Tabarnak

Et bien saoulés au caribou
À la Molson et au gros gin
Y s'extasient sur nos ragoûts
D'pattes de cochon et nos plats d'binnes

Vu qu'on n'a pas d'fromages qui puent
Y s'accommodent d'un vieux cheddar
Et y se plaignent pas trop non plus
De notre petit café bâtard

Quand leur séjour tire à sa fin
Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
De nous appeler les Canadiens
Alors que l'on est québécois
Y disent au revoir, les yeux tout trempés
L'sirop d'érable plein les bagages
On réalise qu'on leur ressemble
On leur souhaite bon voyage

On est rendu qu'on donne des becs
Comme si on l'avait toujours fait
Y a comme un trou dans le Québec
Quand partent les maudits français

bÔ Canada !

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Il serait grandement embêtant d’être l’hôte d’une si grande compétition pyrotechnique et de ne pouvoir soi-même livrer la marchandise. Nous pouvons être soulagés après la performance de nos canadiens puisqu’ils ont su plaire à la foule samedi soir dernier. Une histoire d’amour parfaitement narrée par cette voix grave et enivrante qu’est celle de Raymond Bouchard sur des textes dans un français sublime qui ont bien situé le public avant chaque grand tableau de l’idylle d’Éros et Psyché. Des textes qui servaient bien l’histoire, mais qui offraient par moment quelques longueurs aux spectateurs. Toutefois l’exécution des tableaux s’est faite avec force et profondeur, si bien que la plupart furent applaudis. Pas un feu parfait, mais très bien pour notre égo d’hôte. Très bien pour l’égo de BEM aussi.

En effet, Bernard Masson me dira après le feu être au 7e ciel. Aucun bris majeur n'est venu perturber la prestation, il a eu grand plaisir à découvrir la conception de ses fils. Ses artificiers aussi sont contents. D'ailleurs pour Isaac Léveillé, il s'agissait là d'une expérience difficile, mais certes inoubliable. Isaac en était à son tout premier feu en tant qu'artificier n'ayant fait à ce jour que les 3 feux réglementaires pour obtenir sa carte. C'est ce qu'on appelle commencer en haut de l'échelle ! Quant au petit fils de Bernard, Émeric Poirier, à peine dans la vingtaine, il aura vécu une expérience très enrichissante côtoyant cette équipe de pros qu’est celle de La Ronde. L’avenir de BEM est bien assuré ! Vous avez aimé "Eros et Psyché" ? Faites-le savoir ici.

Déjà le dernier feu en compétition mercredi, mais loin d’être le moindre, la France nous présente "Maudits Français". Que nous réserve Lacroix Ruggieri ? Vous le lirez ici mercredi matin !

L'amour est de retour !

Après Roméo & Juliette (France 2007) et la Légende des Amants-Papillons (Chine 2008), voici une autre grande histoire d'amour qui nous sera présentée samedi soir : celle d'Éros et Psyché. Une histoire classique 'déterrée' par l'un des fils Masson, Marc, qui a fait ses études en anthropologie. Une histoire mettant en vedette Aphrodite, maladivement jalouse de la beauté de cette mortelle Psyché qui ordonne à Éros, le Dieu de l'Amour de la marier à un homme hideux. Éros se fera toutefois prendre à son propre piège... La voix envoûtante de Raymond Bouchard et le spectacle de BEM sauront-ils vous charmer ?

Chose certaine, Bernard Masson, propriétaire de la compagnie québécoise dit avoir mis beaucoup d'effort pour mettre en scène un beau spectacle que les gens apprécieront. Le Canada ayant remporté les Jupiter d'Or 2009 et 2010, vit-il une pression supplémentaire ? "Les prix, c'est un belle cerise sur le sundae. Un tour du chapeau, ça serait quelque chose, mais le but premier c'est de présenter un beau spectacle et on a travaillé très fort pour ça".

En effet, toute la famille a travaillé très fort. Marc pour les dialogues, son frère Paul pour la musique, la conception, et papa Bernard quant à lui a beaucoup voyagé pour dénicher les produits les plus appropriés aux effets désirés. Pas facile d'en mettre plein la vue à Montréal. Les autres compétitions internationales, très peu pour lui. "Aucune compétition n'égale celle de la Ronde. Les conditions sont différentes, les sites de lancement moins imposants, le budget...; ici, on a un excellent support technique, et c'est chez nous alors c'est très intéressant".

Une trame sonore classique pour laquelle Paul a fait plusieurs recherches, promet de bien marier le rythme aux émotions. Debussy, Mozart, Strauss et attention, une finale qui s'annonce grandiose sur papier, le Boléro de Ravel. J'ai bien hâte. Place demain soir à notre pays !

Le Magicien d'Oz à Montréal

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Les concepteurs de Zambelli Fireworks ne se l’ont pas donnée facile. Une trame sonore vraiment complexe, constamment ponctuée des dialogues du film, mais qu’ils ont très bien rendue. De ce côté, je me dois de saluer leur travail colossal. Impressionnant de voir chaque intonation aussi bien imagée en artifice. Les férus du film Le Magicien d’Oz ont retrouvé leurs personnages préférés mercredi soir dernier et ont pu revivre les grands moments de ce classique. La tornade, la rencontre des 3 amis, du magicien, les sorcières tout en suivant le chemin de briques jaunes et bien sûr le retour à la maison somewhere over the rainbow. J'ai l'air de m'y connaître, mais pour être honnête, je n'ai jamais vu Le Magicien d'Oz. Eh non... Je me fie aux dires des gens qui m'accompagnaient et qui connaissent le film.

C'est peut-être pour cette raison que je n'ai pas ressentie la magie d'Oz mercredi soir ? Peut-être parce que les artifices étaient de moindre qualité que leurs prédecesseurs ? Peut-être à cause de certaines répétitions ? Ou des dialogues en anglais ? Ou d'une moins grande interaction entre les différents niveaux ? D'une trame sonore un peu étrange pour un feu d'artifice ? Vraiment, je ne saurais mettre le doigt sur le bobo, mais j'ai l'impression que pour une deuxième année consécutive, les États-Unis ne seront pas sur le podium. Remarquez, ça ne reste que mon opinion à moi. Le jury pourrait bien avoir perçu ce feu différemment, attendons voir le 30 juillet.

Vous pouvez vous aussi donner votre opinion pour le prix du public. Et pour ce faire, c’est ici qu’il faut cliquer. Samedi prochain, le Canada !

US à saveur Québec

Les voici, les voilà, les Américains sont en ville avec un spectacle qui risque de nous offrir le plus grand nombre de bombes gros calibre cette année. En effet, ce sont plus de 150 pièces pyrotechniques de 7, 8, 10 et 12 pouces qui seront tirées entre 22h et 22h30 mercredi soir. De quoi ravir tous les spectateurs qu'ils soient à la Ronde ou non. Le concepteur du feu d'artifice, un québécois, a pensé ce feu en fonction de son style, mais en n'oubliant pas l'essence américaine : les gros feux aériens.

Travaillant ici et là pour Zambelli Fireworks depuis quelques années, Patrick Brault a non seulement conçu des spectacles pyrotechniques pour son propre compte un peu partout dans le monde, mais a aussi l'expérience de la Ronde. Il était un artificier local au début de cette compétition qu'est la nôtre en 1985 et, à peine dans la vingtaine, il pelletait le sable pour Zambelli Fireworks lorsqu'ils ont participé cette année-là. Aujourd'hui, fait cocasse, c'est un peu grâce à lui si cette compagnie revient pour une 2e participation. En effet, Zambelli Fireworks est tellement une grosse compagnie pyrotechnique aux États-Unis que leurs designers réguliers sont énormément occupés à préparer les 2500 feux d'artifice qu'elle présente annuellement. Ainsi Patrick s'avérait tout indiqué pour plancher sur le concept qui nous sera présenté ce soir: 'Le Magicien d'Oz'.

Un film culte, un classique, qui génère depuis 1939 de nombreux clins d'oeil au cinéma, à la télé, dans la vie quotidienne. Shrek, Avatar, le Seigneur des Anneaux, les Simpsons, on ne compte plus les références faites aux scènes et aux répliques de ce film de Victor Flemming. L'histoire en entier nous sera racontée, appuyée par la trame sonore originale incluant les dialogues de Judy Garland avec ses accolytes. De l'épouvantail au magicien en passant par la sorcière, chacun aura sa pièce pyrotechnique attitrée et le dialogue pourra aussi bien être entendu, que vu. Avec cette histoire, avec cet art, nul doute que l'enfant en nous reviendra à la surface rapidement sur le coup de 22 heures. Bon feu les amis !

Sublime Australie !

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Où sont mes valises que j'aille faire un tour en Australie ?!? Certes, ce pays a toujours été au top de ma bucket list, ne serait-ce que pour les koalas, mais décidemment, si le parc de Kakadu est aussi déjanté qu'on nous l'a présenté samedi soir, il devra être ajouté à mon itinéraire !

Après l’Italie mercredi dernier, voici que l’Australie peut aussi espérer mettre la main sur l’un des précieux trophées de Montréal. Jusqu’à ce jour, nul doute que ces deux participants se démarquent réellement et poussent l’art pyrotechnique de plus en plus loin. Deux conceptions pyromusicales complètement différentes, mais dont les résultats sont joliment semblables : des réussites complètes !

Howard & Sons m’a chavirée en 2008. Elle m’a flabbergastée samedi dernier. Une MULTITUDE d'angles, plusieurs rarement exploités, des produits d'une qualité indéniable, une trame sonore, peut-être un peu redondante par moment vu l’omniprésence du didgeridoo, mais complètement collée à leur thème et puissamment entraînante... 'A journey of colors and rythm' me disait l'un des fils Howard cette semaine, pari réussi ! Il est content Andrew, très content. Mais il se retient bien de crier 'Victoire'. Il connaît ses adversaires, et bien qu'il qualifie la réaction de la foule de fantastic, il sait qu'il est possible pour Howard & Sons de manquer le podium. Où s’inséreront les Zambelli, BEM et Ruggieri à venir ? Aye aye aye…

(Sherbrooke)
Une petite parenthèse concernant la compétition pancanadienne de pyrotechnie qui a eu lieu la semaine dernière à Sherbrooke. Tout d'abord, félicitations à Brad Dezotell et toute son équipe de Fireworks Spectaculars – récipiendaire du Jupiter d’Or 2010 - pour avoir remporté la Coupe des Dieux 2011, une 5e pour lui en autant de présences. Un excellent spectacle sur une trame sonore 100% Bon Jovi que j’ai eu le plaisir de voir vendredi soir dernier et que j’ai adoré. Félicitations aussi à toute l’équipe de Royal Pyrotechnie, pour l’organisation de cet événement oui, mais aussi pour la belle journée de travail dimanche. Il fût un réel plaisir de vous revoir tous, et je nous dois une bonne tape dans le dos pour ce spectacle du King. En espérant vous revoir tous bientôt, bisous, Mylène. Fin de la parenthèse.

Mercredi prochain, les États-Unis d’Amérique nous présente pour la 2e fois seulement, l’une des plus grosses compagnies pyrotechniques du pays de l’oncle Sam : Zambelli Fireworks. Plus d’infos sur leur vision du ‘Magicien d’Oz’ mardi soir.

Au son du Didgeridoo

Alors là, voilà un feu que j'attends depuis longtemps. Après une oh-s0-brillante performance en 2008 - que je garde en tête encore à ce jour - j'ai vraiment, mais vraiment hâte de revoir les australiens d'Howard & Sons samedi soir prochain. Depuis plusieurs mois déjà, mon 'X' est sur le 16 juillet 2011. Enfin ! Plus qu'un seul dodo !

En effet, leur spectacle 'Évolutions', présenté il y a 3 ans, avait suscité le délire tellement la pétarade était grandiose et la firme avait alors remporté un Jupiter d'argent. Ils ne diront pas qu'ils sont venus pour gagner l'or cette année, ça serait trop prétentieux, mais disent avoir mis beaucoup d'effort dans leur spectacle présenté pour la première fois ici, avec lequel ils espèrent ensuite parcourir le monde.

A journey of colors and rhythm
Le thème : 'Les couleurs de Kakadu'. Kakadu, c'est l'un des plus grands parcs nationaux au monde situé au nord de l'Australie. Une merveille naturelle. Un parc difficilement descriptible tant il présente une diversité unique. Dans sa faune, sa flore, ses habitants, sa culture. Un parc que l'on pourra visiter six, dix fois dans une même année, en y expérimentant chaque fois, un climat différent. Un parc qui, à l'origine, voyait se succéder pas moins de 13 saisons ! C'est fou non ? Humidité, sécheresse, tempêtes, vents, temps frais, temps sec, alouette ! Voilà donc le voyage que nous propose Howard & Sons dans notre Québec-aux-4-saisons. 'What we want people to feel is a pyromusical experience of a trip to Kakadu. It's fun, it's crazy, it's scary, it's an amazing experience !'

eMDee live à la Ronde
Les Australiens débarquent ici avec, 'dans leur valise', le groupe eMDee. Une formation musicale originaire de Darwin au nord de Kakadu, qui s'y produit plusieurs fois par jour, de mai à octobre. Spectacles durant lesquels il vous sera quasi-impossible de circuler tant les foules affluent et dansent; c'est littéralement la fête ! Samedi soir, au Lac des Dauphins, l'un des deux musiciens battra la mesure avec ses percussions alors que l'autre s'essoufflera sur son didgeridoo. Son quoi ? Son didgeridoo, une flûte naturelle gossée à même un tronc d'eucalyptus vidé de son coeur par les termites. Une flûte au son particulièrement unique, une prestation hautement rythmée; du jamais vu ici.

Le quotidien à Kakadu ne ressemble en rien à ce qu'on connaît. Howard & Sons désire nous faire vivre cet endroit si spécial, et j'espère bien qu'ils y parviendront. Ça sera beau. Je le sens.

Magnifico !

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... Par où commencer ? Allons-y avec le début.

Un début lent diront certains, mais pour assister à un véritable festin, encore faut-il prendre le temps de bien mettre la table. Les Anges ne pouvaient pas mettre le feu à la baraque dès le début, on s'entend. Concept Concept. Dès les premières minutes, tout y était : synchro, pièces, conception... Et jamais l'un des éléments n'a été mis de côté par la suite. Un début tout en feeling qui ne se prêtait pas vraiment aux applaudissements; et lorsque les Démons ont pris d'assaut notre ciel et notre lac, alors là, nous n'avions tout simplement plus le temps d'applaudir. Pour toute la deuxième moitié du spectacle ! J'espérais que les Italiens ne soient pas inquiétés de ces gradins silencieux devant eux...

Pour leur avoir parlé en fin de soirée, mes doutes se sont envolés. Maruska m'a confirmé avoir reçu plusieurs commentaires de spectateurs expliquant qu'ils étaient tant dans l'histoire qu'ils ne pouvaient se permettre cette distraction d'applaudir. Exploit. Rien de moins.

Deux pouces en l'air pour Pirotecnica Morsani. Des cerveaux créatifs qui ont planché sur ce concept jusqu'aux 100 doigts magiques qui ont travaillé fort pour produire ces milliers d'artifices dans les derniers mois, en passant par les artificiers de la Ronde, merci et Bravaaa ! À chacun d'entre vous.

Tel qu’ils nous l’ont annoncé il y a quelques jours, les Italiens ont réussi ‘The greatest battle of the year’ sans l’ombre d’un doute. Je ne peux qu’être désolée que mes photos ne vous rendent justice.

Les Anges ? Ou les Démons ?

Qui gagnera cette éternelle bataille ? Les Anges ou les Démons ? La réponse nous viendra des Italiens demain soir...

Mea Culpa si je me trompe, mais je crois bien que nous pouvons nous attendre à un excellent spectacle ce mercredi soir. Pourquoi donc ? Eh bien parce que Pirotecnica Morsani SRL en est à sa 2e présence dans la grande compétition montréalaise et que leur premier passage en 2008 avait été joliment bien réussi. L’équipe avait alors présenté une bonne trame sonore, un bon mariage d’effets visuels et sonores des artifices versus leur musique, des produits maison d’une grande qualité, une belle finale italienne; bref, la recette presque parfaite pour un bon feu d'artifice pyromusical. Quant aux quelques bémols, ils étaient tout ce qu’il y a de plus normal pour un baptême de feu ici, et la firme italienne a évidemment ajusté le tout cette année.

Entres autres, le Lac des Dauphins sera mis à profit cette fois-ci. Non, il n'y aura pas de plates-formes à proprement dit sur l’eau, mais plusieurs bombes et gâteaux nautiques. Et bien sûr le thème qu'ils appellent entre eux ‘Le projet’. Une chose avec laquelle ils ne travaillent pratiquement jamais, leurs autres spectacles ne le nécessitant pas vraiment, mais ils ont compris après leur première visite, que cet aspect du spectacle est essentiel au public. C'est ainsi qu'est né, suite à un brainstorm collectif en novembre dernier, 'Anges et Démons'. Aucun lien à faire avec le film du même nom et tourné dans leur pays, il s'agit plutôt de ce constant duel entre le bien et le mal. Un thème déjà exploité par d'autres compétiteurs précédemment, il sera donc très intéressant d'avoir la vision des Italiens sur le sujet. Et surtout de voir cette bataille prendre littéralement forme en milieu de prestation. Maruska Menichelli me dira 'You're gonna see the greatest battle of the year !' Hmmmm...

Une trame sonore à vous faire frissonner de par les extraits que j'ai pu entendre. Très classique, très épique, très intense, c'est le style que le concepteur Telesforo Morsani préconise. Les chansons pop, très peu pour lui. Une musique qui se prête merveilleusement bien au monde pyrotechnique avec les Vangelis, Carmina Burana et Beethoven de ce monde, et qu'il fera certainement grand plaisir à entendre via l'imposant système de son de la Ronde. Soyez donc au rendez-vous demain soir pour une présentation qui se veut en être une d’espoir et de paix…

Être invité à Montréal, check !

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Quelle fierté pour une firme pyrotechnique de dire qu’ils ont fait Montréal ! Voilà une autre compagnie qui peut s’en vanter : Pyro 2000 de l’Angleterre. Non, ce n’était pas un feu parfait, mais rares sont les firmes qui ont réalisé l'exploit lors de leur baptême montréalais de toute façon. Graham Wilkinson, le concepteur, avoue que le public présent à la Ronde samedi soir a pu voir un manque de synchronisation par moment. L'orage de la veille a peut-être, à son grand désarroi, rendu certaines mèches humides en plus de déstabiliser la poudre noire. Ainsi, les artifices en série ont donc été retardés de plus en plus à chaque explosion. Toutefois, à la fin de chacune des chansons, le public s’est fait entendre et c’est là la plus grande fierté qu’il en retire. ‘If you come and please the crowd, the event stays alive. If you don’t have a crowd, you dont have an event’.

Si plusieurs compagnies cette année présentent un spectacle 'scripté' à l’aide d’un logiciel, son feu à lui est né de sa tête et il a pu en admirer toutes les composantes en même temps que nous. De ce fait, il est aussi très fier.

En tout et partout, il n’hésite pas à noter son expérience d’un 10 sur 10. ‘Working with the crew has been great, everyone knows what they are doing; the site is the best i’ve worked with.’ Moi, si la compagnie est contente, je le suis aussi. Vous pouvez aussi donner votre appréciation sur 10, en votant ici. Le prix du public sera remis en même temps que les Jupiter officiels le 30 juillet prochain.

On commence les mercredis cette semaine. Au tour de l’Italie, et attention, la trame sonore promet largement !!!

Nouvelle venue de l'Angleterre

Fondée en 1996, la firme Pyro 2000 s’offre Montréal pour son 15e anniversaire. Graham Wilkinson, propriétaire, directeur, concepteur, ze big boss quoi, se l’avoue : il ne rajeunit pas. Il a longtemps travaillé pour une autre firme avant de bâtir la sienne, a remporté plein de prix partout, est maintenant à l’aise avec un certain système de tir, a déjà assisté à un spectacle ici; bref, pense bien avoir acquis l’expérience nécessaire pour tenter le coup.

De tout pour tous
Pour s’aider à la difficile tâche de concourir à Montréal, Hermann a choisi quelques chansons qui lui sont familières ayant déjà tiré sur ces airs. Une belle occasion d’ajuster le tir à certains endroits et d’en arriver à un produit final bien fignolé. C’est peut-être un peu pour cette raison qu’il a l’impression de travailler sur ce spectacle depuis très très longtemps. Les pièces musicales qui forment la trame sonore étant interprétées par différents artistes de tous les continents, c’est ainsi qu’est né Étoiles du Monde. Une trame sonore variée, autant dans le temps que dans le tempo, réunissant Édith Piaf et Rihanna en passant par Kings of Leon, Santana, Andréa Bocelli et j’en passe. Le concepteur espère ainsi que chacun d’entre vous pourra y trouver son compte à un moment ou à un autre du spectacle.

Plusieurs bombes aériennes, bien sûr, mais beaucoup de matériel installé sur la rampe 3, celle-là même qui illumine si bien le lac. Graham vous conseille donc fortement d’être présent dans les gradins, ne serait-ce que pour voir ce ballet valsant sur le lac avec ses ‘danseuses’ en arrière-plan… Ah, il dit aussi que le show de U2 est annulé… ;)

Classique, classique.

Plein écran/Full screen

Voilà une 2e belle soirée pour nous qui avons pu, pendant 30 minutes, faire le plein d’artifices d’une qualité… exemplaire ! De par les couleurs, de par la brillance, de par leur forme, leur lancée, leur trace... Il faut dire que la réputation des fabricants choisis par le concepteur Jaroslav Stolba — j’entends par là Caballer, Pirofantasia, Luso, Panzera, Vaccalluzzo pour ne nommer que ceux-là — n’est vraiment plus à faire et c’est ce qui a rendu le spectacle si vif, si éclatant.

Et lorsque les artifices sont en harmonie avec la musique c’est encore mieux ! Les effets ont été bien pensés par le concepteur que ce soit sur ces sons de castagnettes, de violons, de cette voix de cantatrice; les agencements étaient excellents. Bref tout y était...

Sauf peut-être une certaine complexité... La conception a pu sembler trop répétitive, trop simple, pas assez variée (avec de si beaux pétards, on en aurait voulu plus !) et c’est le critère qui pénalisera, je crois, la compagnie tchèque. Et peut-être aussi sur certains enchaînements sonores. Vous aimez la musique classique ? Vous aimez les feux classiques ? Vous avez sûrement aimé la prestation tchèque. Si vous aimez plutôt être ébloui, surpris, vous êtes sans doute restés sur votre appétit.

Quoiqu’il en soit, les tchèques sont contents qu’aucun problème majeur ne soit survenu, que la température ait été de leur côté et ont repris l’avion dimanche nourris des applaudissements des spectateurs. Pour cette belle soirée, merci la République Tchèque !

Arc-en-ciel en vue !

Un chiffre à l'honneur samedi : le 2. 2 juillet, 2e feux présenté cette saison, 2e présence pour la firme de la République Tchèque... Allez-y donc à 2 tiens ! C'est aussi la semaine du travail en 2e vitesse à la Ronde puisque les artifices des tchèques sont arrivés... 2 jours et demi en retard !!! Ouf ! Mais soyez sans craintes, l'équipe locale et les tchèques ont travaillé si fort qu'ils sont revenus à l'horaire prévu. Wow...

Compagnie fondée en 1934 dans les studios cinématographiques Barrandov, Flash Barrandov SFX se spécialise alors en effets spéciaux. C'est lorsque la Tchécoslovaquie est devenue la République Tchèque que cette entreprise a ajouté les spectacles pyrotechniques à ses réalisations.

Elle n'arrête pas les films pour autant et elle participera donc aux effets spéciaux de plusieurs longs métrages de partout à travers le monde. De Mission Impossible (É-U) en 1995 à La Môme (FR) en 2008, en passant par Hitler (CAN) en 2003, les réalisations de cette firme en cinéma sont nombreuses + les séries télés + les pubs... vraiment sa place n'est plus à faire en ce qui concerne cet aspect. Mais qu'en est-il de la pyrotechnie ?

Impressionné par le concours montréalais lors de sa première visite à Montréal en 1995, Jaroslav Stolba est revenu à la maison et a crée, avec quelques partenaires, un concours pyrotechnique dans son pays. Il le gagnera d’ailleurs à 5 reprises depuis sa création. Sa compagnie participe à plusieurs compétitions internationales et a remporté le prix du public au Portugal en 2006, le 2^e prix à Hannover la même année, le grand prix de Cannes en 2008 ainsi que le prix du public… alouette ! Pourra-t-elle repartir avec un Jupiter cette année ? À suivre…

Alors que la firme pratiquait le tir manuel à leur première présence en 2005, voilà qu’elle s’installe à Montréal cette semaine avec un ‘vrai’ système de tir. Ce sont donc 3200 signaux qui seront envoyés de la dite console samedi afin de faire exploser tous les produits choisis de différentes compagnies portugaises, italiennes, espagnoles, et un peu allemandes et chinoises.

Ce n’est pas l’histoire de l’opéra Lakmé qui nous sera racontée samedi tel que le titre pourrait le laisser présager. En effet, une seule pièce musicale, Flower Duet, est tirée de cet opéra qui a littéralement charmé le concepteur, mais qui a surtout inspiré tout le spectacle. Ainsi, plusieurs airs classiques retentiront dans les hauts-parleurs du Lac des dauphins réunissant sur une même trame sonore les orchestres symphoniques de Londres, de Chicago, de Paris ainsi que l’Orchestre philarmonique de la République Tchèque qui se joindra au grand Beethoven pour la pièce finale, l’Hymne à la joie.

J’oubliais… l’arc-en-ciel étant devenu une marque de commerce de la firme tchèque, le concepteur lui dédiera tout le tableau sur la musique de Ravi Shankar. Segment où les produits de plusieurs pays seront mis à contribution. Bon feu !!!