Drôle de titre direz-vous, mais ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les français eux-mêmes puisqu'il s'agit là du thème de leur feu d'artifice qui sera tiré ce soir à la Ronde. Un titre inspiré d'une chanson de Lynda Lemay dont vous trouverez le texte intégral (et vraiment drôle !) à la suite de cet article. Cette chanson pourra d'ailleurs être entendue tout juste avant la prestation question de préparer le terrain à ce voyage d'un québécois à Paris que nous présente la Société Lacroix-Ruggieri.
Ce québécois, vêtu d'un habit lumineux, sera littéralement télétransporté dans la Ville Lumière en tout début de spectacle pour en revenir à la toute fin. (En passant, ayez votre cellulaire en main, il paraît qu'il vous sera peut-être utile à ce moment) Un québécois qui en verra de toutes les couleurs à commencer par le taxi dans lequel il prendra place à son arrivée à Paris, taxi conduit en fou comme seul les parisiens savent le faire. Impossible de s'arrêter dans cette ville sans penser à la Tour Eiffel, au musée du Louvres, au Moulin Rouge... et à toute cette histoire aussi, de Versailles, du Roi Soleil, de la révolution... Une immersion totale attend les spectateurs de la Ronde qui verront aussi le voyageur tomber en amour avec ces grands charmeurs que sont les Français !
Une trame sonore tout aussi rigolote que le thème semble l’être qui réunit 22 extraits musicaux. De Piaf à David Guetta en passant par le très populaire Stromae et… le thème des Simpsons ! Et lorsque je demande au directeur de la Société Lacroix-Ruggieri, Jean-Pierre Costes. pour quel segment particulier du spectacle trépigne-t-il, il me répond sans hésiter “la finale”. Soyez-y donc vous aussi !!!
En ce qui concerne la compagnie elle-même, soyez sans craintes quant à leur habileté à présenter un spectacle de qualité. Au départ, deux compagnies distinctes fondées en 1739 (!) et 1848 (!), c'est à la fin des années '90 que Ruggieri s'unit à la Société Étienne-Lacroix pour fonder la Société Lacroix-Ruggieri. Passés maîtres dans l'art des spectacles pyromusicaux - dont ils disent avoir été les précurseurs - ils cumulent le plus grand nombre de présence à l'International des Feux Loto-Québec. 5 jupiters à leur actif, dont le tout premier Jupiter d'Or remis en 1985, ils sont passés tout près de remporter le grand Jupiter Platine remis lors de la 20e édition en 2004. Aucun doute, j'ai hâte à 22 heures !
Entre-temps, voici la chanson qui aura inspiré ce feu d’artifice qui risque bien de rafler un Jupiter… je spécule un peu ;)
Ce québécois, vêtu d'un habit lumineux, sera littéralement télétransporté dans la Ville Lumière en tout début de spectacle pour en revenir à la toute fin. (En passant, ayez votre cellulaire en main, il paraît qu'il vous sera peut-être utile à ce moment) Un québécois qui en verra de toutes les couleurs à commencer par le taxi dans lequel il prendra place à son arrivée à Paris, taxi conduit en fou comme seul les parisiens savent le faire. Impossible de s'arrêter dans cette ville sans penser à la Tour Eiffel, au musée du Louvres, au Moulin Rouge... et à toute cette histoire aussi, de Versailles, du Roi Soleil, de la révolution... Une immersion totale attend les spectateurs de la Ronde qui verront aussi le voyageur tomber en amour avec ces grands charmeurs que sont les Français !
Une trame sonore tout aussi rigolote que le thème semble l’être qui réunit 22 extraits musicaux. De Piaf à David Guetta en passant par le très populaire Stromae et… le thème des Simpsons ! Et lorsque je demande au directeur de la Société Lacroix-Ruggieri, Jean-Pierre Costes. pour quel segment particulier du spectacle trépigne-t-il, il me répond sans hésiter “la finale”. Soyez-y donc vous aussi !!!
En ce qui concerne la compagnie elle-même, soyez sans craintes quant à leur habileté à présenter un spectacle de qualité. Au départ, deux compagnies distinctes fondées en 1739 (!) et 1848 (!), c'est à la fin des années '90 que Ruggieri s'unit à la Société Étienne-Lacroix pour fonder la Société Lacroix-Ruggieri. Passés maîtres dans l'art des spectacles pyromusicaux - dont ils disent avoir été les précurseurs - ils cumulent le plus grand nombre de présence à l'International des Feux Loto-Québec. 5 jupiters à leur actif, dont le tout premier Jupiter d'Or remis en 1985, ils sont passés tout près de remporter le grand Jupiter Platine remis lors de la 20e édition en 2004. Aucun doute, j'ai hâte à 22 heures !
Entre-temps, voici la chanson qui aura inspiré ce feu d’artifice qui risque bien de rafler un Jupiter… je spécule un peu ;)
Y parlent avec des mots précis
Puis y prononcent toutes leurs syllabes
À tout bout d'champ, y s'donnent des bis
Y passent leurs grandes journées à table
Y ont des menus qu'on comprend pas
Y boivent du vin comme si c'était d'l'eau
Y mangent du pain pis du foie gras
En trouvant l'moyen d'pas être gros
Y font des manifs aux quart d'heure
À tous les maudits coins d'rue
Tous les taxis ont des chauffeurs
Qui roulent en fous, qui collent au cul
Et quand y parlent de venir chez nous
C'est pour l'hiver ou les indiens
Les longues promenades en Ski-doo
Ou encore en traîneau à chiens
Ils ont des tasses minuscules
Et des immenses cendriers
Y font du vrai café d'adulte
Ils avalent ça en deux gorgées
On trouve leurs gros bergers allemands
Et leurs petits caniches chéris
Sur les planchers des restaurants
Des épiceries, des pharmacies
Y disent qu'y dînent quand y soupent
Et y est deux heures quand y déjeunent
Au petit matin, ça sent l'yaourt
Y connaissent pas les oeufs-bacon
En fin d'soirée, c'est plus chouroute
Magret d'canard ou escargots
Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte
À leur putain de tête de veau
Un bout d'paupière, un bout d'gencive
Un bout d'oreille, un bout d'museau
Pour des papilles gustatives
De québécois, c'est un peu trop
Puis, y nous prennent pour un martien
Quand on commande un verre de lait
Ou quand on demande : La salle de bain
Est à quelle place, S.V.P ?
Et quand ils arrivent chez nous
Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Se mettent à chercher des igloos
Finissent dans une cabane à sucre
Y tombent en amour sur le coup
Avec nos forêts et nos lacs
Et y s'mettent à parler comme nous
Apprennent à dire : Tabarnak
Et bien saoulés au caribou
À la Molson et au gros gin
Y s'extasient sur nos ragoûts
D'pattes de cochon et nos plats d'binnes
Vu qu'on n'a pas d'fromages qui puent
Y s'accommodent d'un vieux cheddar
Et y se plaignent pas trop non plus
De notre petit café bâtard
Quand leur séjour tire à sa fin
Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
De nous appeler les Canadiens
Alors que l'on est québécois
Y disent au revoir, les yeux tout trempés
L'sirop d'érable plein les bagages
On réalise qu'on leur ressemble
On leur souhaite bon voyage
On est rendu qu'on donne des becs
Comme si on l'avait toujours fait
Y a comme un trou dans le Québec
Quand partent les maudits français
Puis y prononcent toutes leurs syllabes
À tout bout d'champ, y s'donnent des bis
Y passent leurs grandes journées à table
Y ont des menus qu'on comprend pas
Y boivent du vin comme si c'était d'l'eau
Y mangent du pain pis du foie gras
En trouvant l'moyen d'pas être gros
Y font des manifs aux quart d'heure
À tous les maudits coins d'rue
Tous les taxis ont des chauffeurs
Qui roulent en fous, qui collent au cul
Et quand y parlent de venir chez nous
C'est pour l'hiver ou les indiens
Les longues promenades en Ski-doo
Ou encore en traîneau à chiens
Ils ont des tasses minuscules
Et des immenses cendriers
Y font du vrai café d'adulte
Ils avalent ça en deux gorgées
On trouve leurs gros bergers allemands
Et leurs petits caniches chéris
Sur les planchers des restaurants
Des épiceries, des pharmacies
Y disent qu'y dînent quand y soupent
Et y est deux heures quand y déjeunent
Au petit matin, ça sent l'yaourt
Y connaissent pas les oeufs-bacon
En fin d'soirée, c'est plus chouroute
Magret d'canard ou escargots
Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte
À leur putain de tête de veau
Un bout d'paupière, un bout d'gencive
Un bout d'oreille, un bout d'museau
Pour des papilles gustatives
De québécois, c'est un peu trop
Puis, y nous prennent pour un martien
Quand on commande un verre de lait
Ou quand on demande : La salle de bain
Est à quelle place, S.V.P ?
Et quand ils arrivent chez nous
Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Se mettent à chercher des igloos
Finissent dans une cabane à sucre
Y tombent en amour sur le coup
Avec nos forêts et nos lacs
Et y s'mettent à parler comme nous
Apprennent à dire : Tabarnak
Et bien saoulés au caribou
À la Molson et au gros gin
Y s'extasient sur nos ragoûts
D'pattes de cochon et nos plats d'binnes
Vu qu'on n'a pas d'fromages qui puent
Y s'accommodent d'un vieux cheddar
Et y se plaignent pas trop non plus
De notre petit café bâtard
Quand leur séjour tire à sa fin
Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
De nous appeler les Canadiens
Alors que l'on est québécois
Y disent au revoir, les yeux tout trempés
L'sirop d'érable plein les bagages
On réalise qu'on leur ressemble
On leur souhaite bon voyage
On est rendu qu'on donne des becs
Comme si on l'avait toujours fait
Y a comme un trou dans le Québec
Quand partent les maudits français
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