Pour une firme qui
n’avait non seulement jamais expérimenté le site de la Ronde, mais qui n’avait
aussi jamais participé à une compétition internationale avant samedi soir, je
me dois de dire que le résultat fût joliment impressionnant.
Il est évident
toutefois que la grande force d’Aoki Fireworks réside dans la qualité de ses
produits. Des bombes d’une grande originalité, des effets rarement vus à Montréal, des changements de couleur nombreux qui ont évidemment plu à tous et chacun. Une synchronisation métronome sur une musique
complètement nippone qui aurait pu être redondante mais rien n’en fût. Comme l’avait prédit le concepteur Hideo Hiramaya,
une musique qui se portait très bien à la pyrotechnie et qu’il a bien utilisée.
C’est plutôt côté
conception que la sauce se gâte. Quelques dizaines de secondes se sont d’abord
écoulées avant que les premiers artifices ne soient lancés. Une lenteur qui est revenue ici et là pendant
la prestation. L’espace a bien été utilisé
en largeur et en hauteur mais souvent les bombes aériennes, très hautes, ont été
laissées à elles seules. Peut-être voulu ainsi pour nous laisser apprécier ces
gros pétards à leur plein potentiel, mais l’espace au-dessous semblait alors un
peu vide. La répétition des effets agaçait, plusieurs tableaux se
terminant sur des effets semblables. L’impression
de déjà-vu se fit sentir à quelques reprises. Un peu trop de doré à mon
goût, mais c’est bien personnel, une finale trop courte. Somme
toute, de très jolies figures qui plaisent aux photographes avertis qui auront
su les immortaliser.
De là à dire que je me
suis ennuyée pendant 30 minutes, pas du tout. L’ambiance dans les gradins
bondés faisait plaisir à voir, à entendre, et réellement, pour un premier feu,
tous se sont surpassés. Le plus grand
concours de feux d’artifice est de retour et le public aussi ! Samedi prochain, à la découverte de Sugyp de
la Suisse !
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